Le réseau qui tue

J’en connais qui se font bouffer dans leur travail et en redemandent.

Il y en a qui sont surévaluées et surexploitées, des qui travaillent sous l’emprise d’un ou d’une chef qui surévalue le potentiel de son subalterne (mais si Monique vous pouvez le faire!)

Il y en a qui poursuivent le même rythme à la maison, en courant pour arriver à l’heure de façon à concocter un bon dîner à la maisonnée.
J’en connais qui n’attendent pas le bus pour rentrer plus vite, c’est bon pour les muscles.

J’en connais qui culpabilisent si leur rejeton n’a pas eu sa ration de protéines.
J’en connais qui continuent de travailler alors que leur dos, leurs entrailles, leur âme appellent le repos. Quand au bureau on leur exige la productivité d’une gamine de vingt ans, en faisant abstraction d’années d’expérience.

Alors, au retour, après 45mn de métro bondé, on peut comprendre que la personne en question baisse les bras et se penche éventuellement sur sa plantation de radis et si elle n’en a point se pende avec le fil du circuit internet qui relie joyeusement toute la famille bien vivante.

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